mercredi

ST JEAN-PIED-de-PORT ... vendredi 23 mai

A 6h00, nous descendons prendre notre dernier petit déj'.
Il doit pleuvoir toute la matinée. La promesse est à moitié tenue. Les 3 premières heures, un déluge mais l'équipement est fait pour, sauf qu'en short Daniel a l'eau qui dégouline dans ses "Asolo", il va faire une allergie aux chaussettes "Quechua" ... vous verriez la "gueule de ses pieds" !!! Quand à moi, je ne suis pas à l'aise avec la capuche du poncho, alors, je mets mon chapeau ... au bout d'une heure, je décide compte tenu de l'intensité de l'averse de remettre la capuche ... elle s'était remplie d'eau ... je suis trempé, les "deux Daniel" éclatent de rire à la vue d'un pèlerin "sur-trempé" ???
Les 3 dernières heures sont baignées par un soleil éblouissant, c'est le bouquet final !!!
Il a plu un peu partout en France pendant nos épousailles du chemin ! Seulement trois fois pour nous, la journée du départ, toute une longue journée et pour terminer, la moitié du chemin entre UHART-MIXE et ST JEAN-PIED-de-PORT.
C'est peut-être une faveur exceptionnelle du temps aux deux mécréants". Par contre, il a souvent été voilé. J'aime à croire que c'était pour favoriser les longues marches quotidiennes et qu'il a plu avant que nous passions et qu'il pleuvait après notre passage ! On a beau être "mécréants", cela rassure, peut être, de croire comme les gaulois, que les éléments ont des pouvoirs divins !
Nous marchons sous la pluie à bonne allure, comme d'habitude.
Nous retrouvons à LACARRE Pierre COGNET qui a fait en partant d'ARLES le chemin jusqu'à SANTIAGO, il lui manque les 10 km fait à l'époque, en voiture avec son ami JEFF. Le plaisir d'amitié ralentit l'allure. Pendant tout le trajet de cette dernière étape, la visite de la chapelle basque LA MAGDELEINE est un régal.
L'arrivée à ST JEAN PdeP est l'ultime retrouvailles avec Zsolt le hongrois, ultime fraternisation ! Nous déjeunons dans un bar à vin Basque avec les amis de Pierre, ainsi que sa compagne ... une franche bonne partie de rigolade !
Retour à BAYONNE en voiture avec Pierre. Nous déposons Daniel chez sa fille, toute belle de jeunesse et de grâce. Il m'en a tant dit que je la serrai dans mes bras comme si elle était ma fille !
Je prends le train de nuit pour MONACO à 19h30, Daniel rentrera dimanche soir.
L'attente dans la gare et quelques balades dans BAYONNE me laissent presque craintif et déconcerté, le retour à l'agitation, le bruit et les odeurs me vaccinent à nouveau, aux inévitables turbulences de notre "cher monde" !

Aucun commentaire: