Nous quittons le "foyer des jeunes du Quercy" à 5h25 après un petit déjeuner consistant grâce à un micro-onde que Daniel maîtrise encore mieux que son téléphone ! Nous passons le pont somptueux qui enjambe le Lot, construit au XVIe siècle.
Un escalier redoutable s'accroche à la falaise sur 150 m de hauteur pour accéder à ... "Les Mathieux". La route, de chemins en chemins sera un peu plus rude car nous n'avons pas, hier samedi, fait la SIESTE ! Le temps est serein et nuageux jusqu'à 11h. Mon talon droit, parfois, me fait subir une douleur inquiétante. Le docteur Daniel me pommadera et me massera énergiquement. Quel talent ce Daniel ! La suite nous imposera un chemin d'une blancheur éclatante ! Il fait chaud, j'ai soif ! Je sors pour la première fois mes lunettes de soleil. A 12h15, nous nous arrêtons pour manger deux pommes et du ... pain. A 13h15, au bout de 31 km, nous arrivons à MONTCUQ !!!
Nous sommes comme toujours les premiers, douche, lessivage et DODO ! Nous sommes vraiment cassés, on se masse les jambes et les pieds. C'est dimanche et un long WE, celui de la Pentecôte. Nous allons visiter MONTCUQ, jolie petite ville, avec une superbe église et une petite chapelle, qui nous apportent l'étonnement autant par leur simplicité que par la magie de ces constructions romanes. A 17h00, nous prenons notre "demi quotidien" ! Il est toujours plaisant de découvrir un village riche de maisons datant du moyen-âge
Il y a énormément de citoyens anglais dans cette ville. Le gîte "Le Souleillou" est remarquable, bien équipé, les hôtes font preuve de beaucoup d'attention à l'égard des pèlerins, acceuillis par un succulent sirop de ... lavande ! D'ailleurs depuis 2000, ils ont vu passer 68 nationalités ???
Le repas est impérativement prévu à 19h00. Dans ce gîte, nous sommes 29 pèlerins. Daniel et moi bénéficions d'une coquette chambre. Le repas est autant festif qu'agréable. Avec Daniel, nous nous servons du moindre prétexte, pour bâtir les scénarios les plus invraisemblables ! Tout marche, tout est bon et on en profite, un jour il est le "père", le lendemain c'est bibi, un jour nous transportons de la "drogue" et Daniel-le-Vosgien set un douanier qui nous recherche ! Est-ce la fatigue des pèlerins mais les rires et les sourires sont faciles à faire naître, la farandole des invraisemblances est un succès garanti !
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